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Impuissance

Une panne sexuelle épisodique peut arriver de temps en temps... on ne parle pas d'impuissance dans ce cas.
Pour qu'il y ait érection il faut que tous les éléments nécessaires soient en état de marche : le psychisme, les artères, la commande nerveuse, les hormones.
L'impuissance résultera du déficit d'un (ou de plusieurs) de ces éléments.
Les causes toxiques :
Par altération de la conscience et de la sensibilité : alcoolisme, cocaïne, héroïne, méthadone.
Par son action vasculaire : le tabagisme

Les causes métaboliques :
-le diabète (mécanisme neurologique et(ou) vasculaire
-l'obésité.
-dyslipidémie (augmentation du cholestérol et des triglycérides)
- cirrhose du foie
Les causes iatrogènes c'est à dire médicamenteuses:
- Tous les neuroleptiques y compris le sulpiride
- les antidépresseurs : tricycliques, IMAO, lithium.
- les anxiolytiques, surtout les benzodiazépines à forte dose
- de nombreux antihypertenseurs : centraux, bêta-bloquants, diurétiques hyperkaliémiants
-hormones : estrogènes, antiandrogènes, antagonistes de la LH-RH. Ils ne sont administrés à l'homme que dans des cas très particuliers.
- De nombreux autres médicaments :
citons les fibrates (traitement des dyslipidémies), anti H2 (anti ulcéreux telle la cimétidine, en vente libre), digitaliques (digoxine), cytostatiques (chimiothérapie).
La liste n'est pas exhaustive, consultez la notice de vos médicaments

Les causes plutôt vasculaires :
-homme de plus de 35 ans, avec des facteurs de risques artériels.
le début est progressif ainsi que l'aggravation
-l'érection, si elle existe, n'a pas une rigidité suffisante.
-disparition des érections nocturnes (s'il existe des érections nocturnes on peut exclure toute cause vasculaire)
-pas d'amélioration avec un autre partenaire, une stimulation visuelle, ...


Les causes hormonales :-c'est une cause rare en fait, il y a une chute de la libido (disparition de l'envie, du désir). Il existe des érections nocturnes de rigidité normale, mais rares.
-Il existe d'autres signes de carence d'hormones mâles : diminution de la pilosité, atrophie des organes sexuels, développement des seins


cause neurologique :
c'est une cause rare aussi. La maladie neurologique est le plus souvent déjà connue :
-sclérose en plaques, Parkinson, traumatisme de la moelle, chirurgie sur le pelvis (le bas-ventre), fracture du bassin...

cause psychologique :
De loin, la cause la plus fréquente.
-en général il s'agira d'un patient jeune. Le début est souvent brutal.
-Point important il y a des érections nocturnes
-les stimulations visuelles peuvent provoquer des érections.
-L'impuissance subira des variations suivant les jours, les circonstances ou la partenaire, et la perte de l'érection se produira plutôt dès la pénétration.
- Les raisons à l'origine du trouble peuvent être fort diverses :
*ratage des premières expériences sexuelles (éjaculations précoces, pannes). Education rigide
*anxiété, névrose, conflit conjugal ou familial, évènements stressants, décès, peur de maladie sexuellement transmissible, peur de l'échec, environnement stressant, surmenage, « usure » du couple.
*la partenaire peut être en cause : a-t-elle un désir ? Est-elle « active » ? Est-elle frigide ? Est-elle peu désirable physiquement ou psychologiquement ?


Le Traitement
Préventif d'abord :
-éviter le tabac, l'alcool, les médicaments inhibiteurs de l'érection.
-entretien régulier de l'activité érectile par les rapports sexuels, les jeux sexuels, les masturbations..
-éviter la routine sexuelle, y mettre un peu de fantaisie, entretenir la libido.
-améliorer la communication verbale sur et au cours des rapports.

Ensuite, il sera fonction de la cause
Cause psychique :
-psychothérapie, relaxation, thérapie de groupe...
-en cas de dépression, utiliser un antidépresseur sérotoninergique
-Le Viagra à la dose de 25 mg peut y trouver une indication : en favorisant l'érection il va redonner confiance.
Cause endocrinienne :
Administration d'androgènes 1 injection intra musculaire par mois.
contre-indication : cancer de la prostate
Les androgènes améliorent plutôt la libido que les érections.

Les autres causes :
-alpha-bloquants : la yohimbine par cures de 4 à 6 semaines, l'effet, s'il y en a un, commencerait à se manifester vers le 8e jour.
-L'auto-injection intra-caverneuse :
Utilisée surtout dans les causes vasculaires.
Il s'agit d'injecter dans la verge un produit dilatant les vaisseaux, le patient doit être en position assise ou couchée, désinfection de la face latérale de la verge, injection lente perpendiculaire, dans le quart supérieur, droit ou gauche. L'érection débute dans les 5 à 10 minutes qui suivent l'injection. Trouver la dose pour une durée d'érection d'environ une heure. Laisser un intervalle minimum de 2 à 3 jours entre les injections.
La méthode est efficace, mais le taux des abandons est élevé.

-Le Viagra :
La dose nécessaire peut varier de 25 à 100 mg, à prendre 1 heure avant l'érection souhaitée. Il agit 4 à 6 heures.
Il est particulièrement recommandé dans l'impuissance du diabétique (souvent à la dose maxi de 100 mg).
Il faut respecter les contre-indications (insuffisance cardiaque, etc...) : si les efforts de la vie courante sont bien supportés, il n'y a pas de danger en principe.
Ne doit pas être associé aux dérivés nitrés, médicaments utilisés dans l'angine de poitrine et les suites d'infarctus (la trinitrine en spray et en patch, en comprimé et quelques autres). C'est pour cette raison que la prise de Viagra doit être absolument signalé à tout médecin ou à toute équipe de SAMU

-les prothèses péniennes :
En désespoir de cause, c'est le dernier recours : on implante chirurgicalement une prothèse soit gonflable, soit semi-rigide. Elle entraîne une destruction des corps caverneux et c'est irréversible...

Frigidité





A ne pas confondre avec
-La dyspareunie qui se manifeste par l'apparition de douleurs génitales chez la femme lors d'un rapport sexuel faisant d'abord évoquer une cause organique.
-Le vaginisme qui rend la pénétration du pénis difficile, voire impossible, en raison de la contraction involontaire de la musculature pelvienne. Son origine est essentiellement psychologique.
"Les récentes découvertes et la vague médiatique qui s'en est suivie ont quelque peu sorti la sexologie de sa clandestinité, en essayant de rendre plus naturelle la communication autour de la sexualité et du corps. Les gens ont autant de problèmes qu'auparavant, mais au moins ils peuvent en parler et se rendre compte qu'ils ne sont pas les seuls à en souffrir" a affirmé un sexologue.

Qu'est-ce que la frigidité féminine ? Absence de désir ou absence de plaisir ?

C'est un terme peu explicite, qui recouvre souvent des situations très différentes. Le plaisir, cela se passe avant tout "dans la tête". Il vaudrait mieux parler d'absence totale de plaisir physique et émotionnel:

* L'orgasme normal
Un orgasme féminin est accompagné de contractions du vagin, d'une respiration bruyante, d'une tachycardie, et d'une dilatation pupillaire. On distingue souvent le plaisir clitoridien et le plaisir vaginal, en pratique ils sont plus ou moins imbriqués et plus ou moins prépondérants :
-Le plaisir clitoridien
Le clitoris est un petit organe érectile, très sensible, situé au sommet des petites lèvres. Le capuchon qui le recouvre peut être comparé au prépuce masculin. La partie montante, légèrement coudée, est appelée "genou". La partie descendante, beaucoup plus courte, se termine par le gland. C'est là que sont situées les terminaisons nerveuses (en nombre très important). Il est très comparable au gland masculin dont il est d'ailleurs le parallèle exact, tout au moins au stade embryonnaire. En effet, dans les premières semaines de grossesse, les organes sexuels du foetus sont encore indifférenciés. Ce n'est qu'à partir de la troisième ou quatrième semaine que le clitoris va se développer pour devenir un sexe masculin (ou non, s'il s'agit d'une fille...).
S'il n'est pas le seul siège de l'orgasme, il en est presque toujours le point de départ. D'abord parce que le clitoris est beaucoup plus richement innervé que les muqueuses vaginales. Ensuite, de nombreuses expériences (celles de Masters et Johnson en particulier) ont démontré qu'il n'existe, en fait, qu'un orgasme unique, à la fois clitoridien et vaginal.
-Le plaisir vaginal
La recherche systématique de l'orgasme vaginal a parfois des conséquences désastreuses sur la sexualité des femmes. En s'épuisant à chercher des sensations qui vont à l'encontre de leur sensibilité personnelle, certaines d'entre elles finissent par éprouver des blocages qui peuvent déboucher sur une véritable frigidité.
-Pour appuyer encore la thèse du plaisir physique lié avant tout au clitoris, il faut ajouter le résultat d'enquêtes portant sur la masturbation féminine.
Contrairement à ce que croient beaucoup d'hommes, il n'existe qu'une infime minorité de femmes ayant recours à des pratiques de pénétration auto-érotiques (que ce soit avec les doigts ou des objets)! Les "techniques" les plus fréquemment utilisées sont l'effleurement et la stimulation manuelle du clitoris, et éventuellement des zones avoisinantes (pressions du pourtour du vagin, caresses des petites lèvres...).

* La frigidité :
On distingue la frigidité primaire : il n'y a jamais eu d'orgasme
Et la frigidité secondaire : l'orgasme a disparu

-frigidité primaire :
La plénitude sexuelle féminine n'est atteinte qu'après 10 ans d'expérience (vers 25-30 ans).
Dans les troubles du désir primaire, on retrouve souvent des idées qui considèrent péjorativement la sexualité, le corps, l'intimité. On contrôle ses sentiments, ses émotions, on se protège...
On peut retrouver des phobies (peur irraisonnée) sensorielles, une inhibition par des interdits acquis par l'éducation ou(et) la religion, une masturbation méconnue, ou tabou, ou ne procurant aucun plaisir, une pauvreté des fantasmes.

-frigidité secondaire psychologique :
Désinvestissement de la relation sexuelle, du fait d'une déception autre que sexuelle. Il faut rompre la communication.
Les émotions sont présentes au début mais si le physique ne vient pas coller aux émotions dès que le sentiment amoureux diminue, la sexualité perd de son sens. Le versant sentimental de la relation amoureuse est souvent prépondérant chez la femme contrairement à l'homme.
Elle peut être due à une fatigue, au stress, à un terrain plus ou moins dépressif avec conduite d'échec ou absence de motivation.
Elle peut faire suite à un évènement gynéco-obstétrique : contraception, viol, IVG (avortement volontaire), grossesse, stérilité, hystérectomie (chirurgie consistant à enlever l'utérus), ménopause

-frigidité d'origine conjugale :
-partenaire maladroit, trop pressé ou inexpérimenté, en effet la plupart des femmes n'atteignent pas l'orgasme avant la 8e ou 10e minute.
-conflit conjugal.

*Examens :
On peut rechercher, surtout en cas de frigidité secondaire, une diminution des oestrogènes, ou un excès de progestérone ou de prolactine.
Un examen médical est toujours nécessaire à la recherche d'anomalie locale (infection, vagin double, rétrécissement de l'orifice vulvaire etc..)
Le traitement sera fonction de la cause.
Il est tout d'abord important d'exclure une cause organique (physique) telle que le diabète, les affections endocriniennes, cardio-vasculaires, infectieuses, toxiques (alcool, toxicomanie) ou médicamenteuses (psychotropes, anti-hypertenseurs, etc.). Par ailleurs, les troubles du fonctionnement sexuel peuvent entrer dans le cadre d'une pathologie psychiatrique (psychose, névrose, état dépressif) qui devra alors être traitée. Enfin, si les symptômes sexuels paraissent les seuls en cause, on proposera une sexotherapie.

Douleurs lors des rapports sexuels chez la femme ou dyspareunie

Il s'agit de douleurs soit lors de la pénétration soit pendant l'acte sexuel soit après. Cette douleur peut-être superficielle ou profonde.

Les causes
-Ce peut-être une malformation vulvo vaginale plus ou moins évidente d'où l'intérêt d'un examen médical.
-Elle peut aussi survenir après un accouchement et être la séquelle d'une épisiotomie.
-une infection locale telle qu'une vaginite mycosique ou bactérienne, une bartholinite (infection des glandes de Bartholin au niveau des grandes lèvres), une poussée d'herpès, une gonococcie, etc... entraînera à l'évidence des douleurs.
-La sécheresse vaginale est une grande pourvoyeuse de dyspareunie par manque de lubrification pendant l'acte :
* elle peut-être hormonale dès la pré-ménopause et à fortiori après la ménopause, une crème à base d'oestrogène (ou un traitement substitutif de la ménopause) réglera le problème.
* elle peut être secondaire à une maladie avec sécheresse de toutes les muqueuses (oeil, bouche, etc..) comme dans le syndrome de Goujerot-Sjšgren.
* elle peut être psychologique (peur, pas de désir, trouble de la libido)
-L'endométriose (présence anormale de muqueuse utérine ailleurs que dans l'utérus) avec ses douleurs en fin de règles peut participer à une dyspareunie.
-On a accusé aussi des malpositions utérines ou le syndrome de Masters et Allen (déchirure de la face postérieure du ligament large), mais c'est très discuté.

-Dans nombre de cas, l'examen est normal et l'origine est psychique :
Il s'agit de troubles psychologiques de type phobiques (peur irraisonnée de certaines choses ou situations) semblables à ceux rencontrés dans la frigidité, qui souvent précède la dyspareunie.
Les différentes phobies rencontrées sont plus ou moins associées chez une même femme, certaines peurs sont conscientes d'autres plus ou moins inconscientes.

Les phobies conscientes :
* peur de se montrer nue
* peur d'être salie, d'être contaminée par des maladies.
* peur de la douleur, surtout après une première expérience malheureuse.
* peur de perdre la pureté, d'être assimilée à une « femme facile ».
* peur d'être répudiée par ses proches, ses parents, d'être montrée du doigt.
Les phobies inconscientes :
* peur de l'échec
* à l'inverse, peur de la réussite : « que faire si elle y prend goût, va-t-elle devenir une fille perdue ou prostituée. » « Va-t-elle perdre son contrôle sur elle-même »
* peur de perdre ses qualités maternelles ou au contraire peur de la grossesse.
* peur de renoncer à son éducation, surtout aux principes moraux et religieux inculqués dans l'enfance (par des parents rigides en général)
* peur d'être contrôlée, dominée par l'homme
* Immaturité de caractère avec peur de rompre avec ses parents (cordon ombilical)
* peur de l'inceste
* peur de perdre son identité personnelle, d'être inséminée par quelqu'un, même à son insu.
* peur d'être rejeté, abandonné par l'homme.



Il existe souvent une dualité du comportement de type rapprochement-évitement de « l'objet de convoitise sexuel » (peur de l'échec comme peur de la réussite, etc...) voire une peur de s'abandonner ou d'être abandonné, situation assimilée à la perte d'identité et donc à la mort.
Le traitement est souvent difficile et fera appel à la psychiatrie.


Sexualité,reproduction

De la poitrine chez un homme ou gynécomastie

Le sein de l'homme est réceptif aux stimulations hormonales comme celui de la femme, c'est pourquoi il peut y avoir un développement bilatéral des glandes mammaires chez l'homme, dans certaines circonstances. On appelle cela gynécomastie.
Il ne faut pas la confondre avec une simple adipomastie qui apparaît en cas de surpoids ou à fortiori en cas d'obésité. Sa consistance n'est pas la même. En cas de doute une mammographie ou une échographie fera facilement la différence.
A noter que le cancer du sein existe aussi chez l'homme : le développement est dans ce cas unilatéral, d'autre part il est rare.

Les causes de gynécomastie :

-certaines sont considérées comme normales :Gynécomastie du nouveau-né : due aux hormones maternelles
Gynécomastie de la puberté : due à l'inondation hormonale à cet âge. Elle disparaît spontanément en 1 à 3 ans.
Gynécomastie du sujet âgé : due à la diminution de la sécrétion de testostérone et à l'augmentation de la LH et de la FSH.

- les causes iatrogènes (en rapport avec la prise d'un médicament) :


cimétidine, spironolactone, isoniazide, hydroxyzine, allopurinol, alphaméthyl dopa.
Tous les neuroleptiques
Les digitaliques
Les antidépresseurs surtout tricycliques.
Les antimitotiques.
Les antiandrogènes
certains antiémétiques
Héroïne et cannabis.
Les oestrogènes en application cutanée du conjoint! !
Les gonadotrophines chorioniques
Les androgènes (production accrue d'oestrogènes par transformation périphérique des androgènes)


- les causes dues à une augmentation des oestrogènes dans le sang (hyperestrogénie) :
Certaines tumeurs du testicule et les tumeurs féminisantes des surrénales (rares).
Insuffisance d'inactivation hépatique des oestrogènes : cirrhose, hyperthyroïdie, malnutrition.
- production insuffisante d'androgènes :
hypogonadismes primaires comme le syndrome de Klinefelter : atrophie testiculaire, cariotype de type XXY (2 chromosomes X féminins au lieu d'un), les déficits enzymatiques testiculaires, le syndrome du testicule féminisant, etc...
-sécrétion anormale d'HCG(l'hormone sécrétée normalement par le placenta) :
Choriocarcinome testiculaire.
Certains cancers (bronchiques en particulier)
- augmentation de la sécrétion de prolactine (hormone de la lactation) :
Adénome hypophysaire à prolactine.
Médicaments (voir plus haut)
-insuffisance rénale chronique
- plus rarement et de mécanisme pas très clair : certaines affections neurologiques (paraplégie, méningo-encéphalite, Parkinson...).
- dans certains cas aucune cause n'est retrouvée, en particulier dans certaines gynécomasties de l'adolescent qui se pérennisent.

Le traitement


Le traitement est celui de la cause, quand c'est possible.
Sinon il existe un gel à base d'androgène en application locale.
Enfin la chirurgie peut être utile dans certains cas, surtout en cas de souffrance psychologique importante chez un sujet jeune.


Sexualité,reproduction






Avis médical sur la masturbation

Elle fait partie du développement normal de l'enfant :
-à partir du 8e mois la masturbation du nourrisson est une exploration du corps.
-elle se fait rare vers l'âge de 2 ans pour réapparaître vers 3 ou 4 ans, c'est le début du stade phallique.
-après la masturbation infantile apparaît la masturbation pubertaire vers 13 / 14 ans parallèlement à la découverte de la sexualité et à l'explosion hormonale.

Il est impératif de ne pas culpabiliser l'enfant et de ne pas réprimer ses manifestations sexuelles.
La fréquence de la masturbation est si grande qu'elle peut être considérée comme normale, et pas seulement chez le petit garçon...

A l'âge adulte, la masturbation persiste peu ou prou suivant les fantasmes, les besoins de chacun et les circonstances (relations du couple trop rares ou non satisfaisantes, célibat, isolement, prisons, etc...). Elle témoigne cependant d'un manque affectif ou du moins d'un manque de satisfactions sexuelles plus normales...

La masturbation ne devient vraiment anormale (névrotique) que si elle devient exclusive (les inhibitions entravant l'acte sexuel normal), ou si elle rentre dans le domaine du TOC (elle correspond alors à un rite dont le sujet ne peut se passer) ou si elle s'accompagne d'un sentiment de culpabilité majeure.
Elle peut devenir perversion dans certaines relations sadomasochistes ou homosexuelles.

La culpabilité de la masturbation vient des cultures religieuses où l'acte sexuel est corrélé à la reproduction, et par des croyances populaires conférant à la masturbation la genèse de certaines maladies (tuberculose, surdité, folie). Lié au mythe de Prométhée (découverte d'un secret prohibé), la culpabilité est encore aggravée par le sentiment que la masturbation est le reflet d'une sexualité anormale.
Dans l'immense majorité des cas, la masturbation est donc normale et sans danger, sans qu'elle soit recommandable car elle reste un plaisir solitaire et narcissique, piètre et triste substitut à une relation amoureuse sincère.

La masturbation serait l'apanage de l'homme... on l'a cru longtemps mais des études récentes prouvent le contraire : Le nouveau rapport Hite montre que pour les femmes, la masturbation est le meilleur moyen d'atteindre l'orgasme et elle en concernerait 85%. La pénétration par un homme, elle, ne marche qu'une fois sur trois... de plus le rôle du clitoris y est mis en exergue et serait trop négligé par les hommes...
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