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Impuissance

Une panne sexuelle épisodique peut arriver de temps en temps... on ne parle pas d'impuissance dans ce cas.
Pour qu'il y ait érection il faut que tous les éléments nécessaires soient en état de marche : le psychisme, les artères, la commande nerveuse, les hormones.
L'impuissance résultera du déficit d'un (ou de plusieurs) de ces éléments.
Les causes toxiques :
Par altération de la conscience et de la sensibilité : alcoolisme, cocaïne, héroïne, méthadone.
Par son action vasculaire : le tabagisme

Les causes métaboliques :
-le diabète (mécanisme neurologique et(ou) vasculaire
-l'obésité.
-dyslipidémie (augmentation du cholestérol et des triglycérides)
- cirrhose du foie
Les causes iatrogènes c'est à dire médicamenteuses:
- Tous les neuroleptiques y compris le sulpiride
- les antidépresseurs : tricycliques, IMAO, lithium.
- les anxiolytiques, surtout les benzodiazépines à forte dose
- de nombreux antihypertenseurs : centraux, bêta-bloquants, diurétiques hyperkaliémiants
-hormones : estrogènes, antiandrogènes, antagonistes de la LH-RH. Ils ne sont administrés à l'homme que dans des cas très particuliers.
- De nombreux autres médicaments :
citons les fibrates (traitement des dyslipidémies), anti H2 (anti ulcéreux telle la cimétidine, en vente libre), digitaliques (digoxine), cytostatiques (chimiothérapie).
La liste n'est pas exhaustive, consultez la notice de vos médicaments

Les causes plutôt vasculaires :
-homme de plus de 35 ans, avec des facteurs de risques artériels.
le début est progressif ainsi que l'aggravation
-l'érection, si elle existe, n'a pas une rigidité suffisante.
-disparition des érections nocturnes (s'il existe des érections nocturnes on peut exclure toute cause vasculaire)
-pas d'amélioration avec un autre partenaire, une stimulation visuelle, ...


Les causes hormonales :-c'est une cause rare en fait, il y a une chute de la libido (disparition de l'envie, du désir). Il existe des érections nocturnes de rigidité normale, mais rares.
-Il existe d'autres signes de carence d'hormones mâles : diminution de la pilosité, atrophie des organes sexuels, développement des seins


cause neurologique :
c'est une cause rare aussi. La maladie neurologique est le plus souvent déjà connue :
-sclérose en plaques, Parkinson, traumatisme de la moelle, chirurgie sur le pelvis (le bas-ventre), fracture du bassin...

cause psychologique :
De loin, la cause la plus fréquente.
-en général il s'agira d'un patient jeune. Le début est souvent brutal.
-Point important il y a des érections nocturnes
-les stimulations visuelles peuvent provoquer des érections.
-L'impuissance subira des variations suivant les jours, les circonstances ou la partenaire, et la perte de l'érection se produira plutôt dès la pénétration.
- Les raisons à l'origine du trouble peuvent être fort diverses :
*ratage des premières expériences sexuelles (éjaculations précoces, pannes). Education rigide
*anxiété, névrose, conflit conjugal ou familial, évènements stressants, décès, peur de maladie sexuellement transmissible, peur de l'échec, environnement stressant, surmenage, « usure » du couple.
*la partenaire peut être en cause : a-t-elle un désir ? Est-elle « active » ? Est-elle frigide ? Est-elle peu désirable physiquement ou psychologiquement ?


Le Traitement
Préventif d'abord :
-éviter le tabac, l'alcool, les médicaments inhibiteurs de l'érection.
-entretien régulier de l'activité érectile par les rapports sexuels, les jeux sexuels, les masturbations..
-éviter la routine sexuelle, y mettre un peu de fantaisie, entretenir la libido.
-améliorer la communication verbale sur et au cours des rapports.

Ensuite, il sera fonction de la cause
Cause psychique :
-psychothérapie, relaxation, thérapie de groupe...
-en cas de dépression, utiliser un antidépresseur sérotoninergique
-Le Viagra à la dose de 25 mg peut y trouver une indication : en favorisant l'érection il va redonner confiance.
Cause endocrinienne :
Administration d'androgènes 1 injection intra musculaire par mois.
contre-indication : cancer de la prostate
Les androgènes améliorent plutôt la libido que les érections.

Les autres causes :
-alpha-bloquants : la yohimbine par cures de 4 à 6 semaines, l'effet, s'il y en a un, commencerait à se manifester vers le 8e jour.
-L'auto-injection intra-caverneuse :
Utilisée surtout dans les causes vasculaires.
Il s'agit d'injecter dans la verge un produit dilatant les vaisseaux, le patient doit être en position assise ou couchée, désinfection de la face latérale de la verge, injection lente perpendiculaire, dans le quart supérieur, droit ou gauche. L'érection débute dans les 5 à 10 minutes qui suivent l'injection. Trouver la dose pour une durée d'érection d'environ une heure. Laisser un intervalle minimum de 2 à 3 jours entre les injections.
La méthode est efficace, mais le taux des abandons est élevé.

-Le Viagra :
La dose nécessaire peut varier de 25 à 100 mg, à prendre 1 heure avant l'érection souhaitée. Il agit 4 à 6 heures.
Il est particulièrement recommandé dans l'impuissance du diabétique (souvent à la dose maxi de 100 mg).
Il faut respecter les contre-indications (insuffisance cardiaque, etc...) : si les efforts de la vie courante sont bien supportés, il n'y a pas de danger en principe.
Ne doit pas être associé aux dérivés nitrés, médicaments utilisés dans l'angine de poitrine et les suites d'infarctus (la trinitrine en spray et en patch, en comprimé et quelques autres). C'est pour cette raison que la prise de Viagra doit être absolument signalé à tout médecin ou à toute équipe de SAMU

-les prothèses péniennes :
En désespoir de cause, c'est le dernier recours : on implante chirurgicalement une prothèse soit gonflable, soit semi-rigide. Elle entraîne une destruction des corps caverneux et c'est irréversible...

Frigidité





A ne pas confondre avec
-La dyspareunie qui se manifeste par l'apparition de douleurs génitales chez la femme lors d'un rapport sexuel faisant d'abord évoquer une cause organique.
-Le vaginisme qui rend la pénétration du pénis difficile, voire impossible, en raison de la contraction involontaire de la musculature pelvienne. Son origine est essentiellement psychologique.
"Les récentes découvertes et la vague médiatique qui s'en est suivie ont quelque peu sorti la sexologie de sa clandestinité, en essayant de rendre plus naturelle la communication autour de la sexualité et du corps. Les gens ont autant de problèmes qu'auparavant, mais au moins ils peuvent en parler et se rendre compte qu'ils ne sont pas les seuls à en souffrir" a affirmé un sexologue.

Qu'est-ce que la frigidité féminine ? Absence de désir ou absence de plaisir ?

C'est un terme peu explicite, qui recouvre souvent des situations très différentes. Le plaisir, cela se passe avant tout "dans la tête". Il vaudrait mieux parler d'absence totale de plaisir physique et émotionnel:

* L'orgasme normal
Un orgasme féminin est accompagné de contractions du vagin, d'une respiration bruyante, d'une tachycardie, et d'une dilatation pupillaire. On distingue souvent le plaisir clitoridien et le plaisir vaginal, en pratique ils sont plus ou moins imbriqués et plus ou moins prépondérants :
-Le plaisir clitoridien
Le clitoris est un petit organe érectile, très sensible, situé au sommet des petites lèvres. Le capuchon qui le recouvre peut être comparé au prépuce masculin. La partie montante, légèrement coudée, est appelée "genou". La partie descendante, beaucoup plus courte, se termine par le gland. C'est là que sont situées les terminaisons nerveuses (en nombre très important). Il est très comparable au gland masculin dont il est d'ailleurs le parallèle exact, tout au moins au stade embryonnaire. En effet, dans les premières semaines de grossesse, les organes sexuels du foetus sont encore indifférenciés. Ce n'est qu'à partir de la troisième ou quatrième semaine que le clitoris va se développer pour devenir un sexe masculin (ou non, s'il s'agit d'une fille...).
S'il n'est pas le seul siège de l'orgasme, il en est presque toujours le point de départ. D'abord parce que le clitoris est beaucoup plus richement innervé que les muqueuses vaginales. Ensuite, de nombreuses expériences (celles de Masters et Johnson en particulier) ont démontré qu'il n'existe, en fait, qu'un orgasme unique, à la fois clitoridien et vaginal.
-Le plaisir vaginal
La recherche systématique de l'orgasme vaginal a parfois des conséquences désastreuses sur la sexualité des femmes. En s'épuisant à chercher des sensations qui vont à l'encontre de leur sensibilité personnelle, certaines d'entre elles finissent par éprouver des blocages qui peuvent déboucher sur une véritable frigidité.
-Pour appuyer encore la thèse du plaisir physique lié avant tout au clitoris, il faut ajouter le résultat d'enquêtes portant sur la masturbation féminine.
Contrairement à ce que croient beaucoup d'hommes, il n'existe qu'une infime minorité de femmes ayant recours à des pratiques de pénétration auto-érotiques (que ce soit avec les doigts ou des objets)! Les "techniques" les plus fréquemment utilisées sont l'effleurement et la stimulation manuelle du clitoris, et éventuellement des zones avoisinantes (pressions du pourtour du vagin, caresses des petites lèvres...).

* La frigidité :
On distingue la frigidité primaire : il n'y a jamais eu d'orgasme
Et la frigidité secondaire : l'orgasme a disparu

-frigidité primaire :
La plénitude sexuelle féminine n'est atteinte qu'après 10 ans d'expérience (vers 25-30 ans).
Dans les troubles du désir primaire, on retrouve souvent des idées qui considèrent péjorativement la sexualité, le corps, l'intimité. On contrôle ses sentiments, ses émotions, on se protège...
On peut retrouver des phobies (peur irraisonnée) sensorielles, une inhibition par des interdits acquis par l'éducation ou(et) la religion, une masturbation méconnue, ou tabou, ou ne procurant aucun plaisir, une pauvreté des fantasmes.

-frigidité secondaire psychologique :
Désinvestissement de la relation sexuelle, du fait d'une déception autre que sexuelle. Il faut rompre la communication.
Les émotions sont présentes au début mais si le physique ne vient pas coller aux émotions dès que le sentiment amoureux diminue, la sexualité perd de son sens. Le versant sentimental de la relation amoureuse est souvent prépondérant chez la femme contrairement à l'homme.
Elle peut être due à une fatigue, au stress, à un terrain plus ou moins dépressif avec conduite d'échec ou absence de motivation.
Elle peut faire suite à un évènement gynéco-obstétrique : contraception, viol, IVG (avortement volontaire), grossesse, stérilité, hystérectomie (chirurgie consistant à enlever l'utérus), ménopause

-frigidité d'origine conjugale :
-partenaire maladroit, trop pressé ou inexpérimenté, en effet la plupart des femmes n'atteignent pas l'orgasme avant la 8e ou 10e minute.
-conflit conjugal.

*Examens :
On peut rechercher, surtout en cas de frigidité secondaire, une diminution des oestrogènes, ou un excès de progestérone ou de prolactine.
Un examen médical est toujours nécessaire à la recherche d'anomalie locale (infection, vagin double, rétrécissement de l'orifice vulvaire etc..)
Le traitement sera fonction de la cause.
Il est tout d'abord important d'exclure une cause organique (physique) telle que le diabète, les affections endocriniennes, cardio-vasculaires, infectieuses, toxiques (alcool, toxicomanie) ou médicamenteuses (psychotropes, anti-hypertenseurs, etc.). Par ailleurs, les troubles du fonctionnement sexuel peuvent entrer dans le cadre d'une pathologie psychiatrique (psychose, névrose, état dépressif) qui devra alors être traitée. Enfin, si les symptômes sexuels paraissent les seuls en cause, on proposera une sexotherapie.

Douleurs lors des rapports sexuels chez la femme ou dyspareunie

Il s'agit de douleurs soit lors de la pénétration soit pendant l'acte sexuel soit après. Cette douleur peut-être superficielle ou profonde.

Les causes
-Ce peut-être une malformation vulvo vaginale plus ou moins évidente d'où l'intérêt d'un examen médical.
-Elle peut aussi survenir après un accouchement et être la séquelle d'une épisiotomie.
-une infection locale telle qu'une vaginite mycosique ou bactérienne, une bartholinite (infection des glandes de Bartholin au niveau des grandes lèvres), une poussée d'herpès, une gonococcie, etc... entraînera à l'évidence des douleurs.
-La sécheresse vaginale est une grande pourvoyeuse de dyspareunie par manque de lubrification pendant l'acte :
* elle peut-être hormonale dès la pré-ménopause et à fortiori après la ménopause, une crème à base d'oestrogène (ou un traitement substitutif de la ménopause) réglera le problème.
* elle peut être secondaire à une maladie avec sécheresse de toutes les muqueuses (oeil, bouche, etc..) comme dans le syndrome de Goujerot-Sjšgren.
* elle peut être psychologique (peur, pas de désir, trouble de la libido)
-L'endométriose (présence anormale de muqueuse utérine ailleurs que dans l'utérus) avec ses douleurs en fin de règles peut participer à une dyspareunie.
-On a accusé aussi des malpositions utérines ou le syndrome de Masters et Allen (déchirure de la face postérieure du ligament large), mais c'est très discuté.

-Dans nombre de cas, l'examen est normal et l'origine est psychique :
Il s'agit de troubles psychologiques de type phobiques (peur irraisonnée de certaines choses ou situations) semblables à ceux rencontrés dans la frigidité, qui souvent précède la dyspareunie.
Les différentes phobies rencontrées sont plus ou moins associées chez une même femme, certaines peurs sont conscientes d'autres plus ou moins inconscientes.

Les phobies conscientes :
* peur de se montrer nue
* peur d'être salie, d'être contaminée par des maladies.
* peur de la douleur, surtout après une première expérience malheureuse.
* peur de perdre la pureté, d'être assimilée à une « femme facile ».
* peur d'être répudiée par ses proches, ses parents, d'être montrée du doigt.
Les phobies inconscientes :
* peur de l'échec
* à l'inverse, peur de la réussite : « que faire si elle y prend goût, va-t-elle devenir une fille perdue ou prostituée. » « Va-t-elle perdre son contrôle sur elle-même »
* peur de perdre ses qualités maternelles ou au contraire peur de la grossesse.
* peur de renoncer à son éducation, surtout aux principes moraux et religieux inculqués dans l'enfance (par des parents rigides en général)
* peur d'être contrôlée, dominée par l'homme
* Immaturité de caractère avec peur de rompre avec ses parents (cordon ombilical)
* peur de l'inceste
* peur de perdre son identité personnelle, d'être inséminée par quelqu'un, même à son insu.
* peur d'être rejeté, abandonné par l'homme.



Il existe souvent une dualité du comportement de type rapprochement-évitement de « l'objet de convoitise sexuel » (peur de l'échec comme peur de la réussite, etc...) voire une peur de s'abandonner ou d'être abandonné, situation assimilée à la perte d'identité et donc à la mort.
Le traitement est souvent difficile et fera appel à la psychiatrie.


Sexualité,reproduction

De la poitrine chez un homme ou gynécomastie

Le sein de l'homme est réceptif aux stimulations hormonales comme celui de la femme, c'est pourquoi il peut y avoir un développement bilatéral des glandes mammaires chez l'homme, dans certaines circonstances. On appelle cela gynécomastie.
Il ne faut pas la confondre avec une simple adipomastie qui apparaît en cas de surpoids ou à fortiori en cas d'obésité. Sa consistance n'est pas la même. En cas de doute une mammographie ou une échographie fera facilement la différence.
A noter que le cancer du sein existe aussi chez l'homme : le développement est dans ce cas unilatéral, d'autre part il est rare.

Les causes de gynécomastie :

-certaines sont considérées comme normales :Gynécomastie du nouveau-né : due aux hormones maternelles
Gynécomastie de la puberté : due à l'inondation hormonale à cet âge. Elle disparaît spontanément en 1 à 3 ans.
Gynécomastie du sujet âgé : due à la diminution de la sécrétion de testostérone et à l'augmentation de la LH et de la FSH.

- les causes iatrogènes (en rapport avec la prise d'un médicament) :


cimétidine, spironolactone, isoniazide, hydroxyzine, allopurinol, alphaméthyl dopa.
Tous les neuroleptiques
Les digitaliques
Les antidépresseurs surtout tricycliques.
Les antimitotiques.
Les antiandrogènes
certains antiémétiques
Héroïne et cannabis.
Les oestrogènes en application cutanée du conjoint! !
Les gonadotrophines chorioniques
Les androgènes (production accrue d'oestrogènes par transformation périphérique des androgènes)


- les causes dues à une augmentation des oestrogènes dans le sang (hyperestrogénie) :
Certaines tumeurs du testicule et les tumeurs féminisantes des surrénales (rares).
Insuffisance d'inactivation hépatique des oestrogènes : cirrhose, hyperthyroïdie, malnutrition.
- production insuffisante d'androgènes :
hypogonadismes primaires comme le syndrome de Klinefelter : atrophie testiculaire, cariotype de type XXY (2 chromosomes X féminins au lieu d'un), les déficits enzymatiques testiculaires, le syndrome du testicule féminisant, etc...
-sécrétion anormale d'HCG(l'hormone sécrétée normalement par le placenta) :
Choriocarcinome testiculaire.
Certains cancers (bronchiques en particulier)
- augmentation de la sécrétion de prolactine (hormone de la lactation) :
Adénome hypophysaire à prolactine.
Médicaments (voir plus haut)
-insuffisance rénale chronique
- plus rarement et de mécanisme pas très clair : certaines affections neurologiques (paraplégie, méningo-encéphalite, Parkinson...).
- dans certains cas aucune cause n'est retrouvée, en particulier dans certaines gynécomasties de l'adolescent qui se pérennisent.

Le traitement


Le traitement est celui de la cause, quand c'est possible.
Sinon il existe un gel à base d'androgène en application locale.
Enfin la chirurgie peut être utile dans certains cas, surtout en cas de souffrance psychologique importante chez un sujet jeune.


Sexualité,reproduction






Avis médical sur la masturbation

Elle fait partie du développement normal de l'enfant :
-à partir du 8e mois la masturbation du nourrisson est une exploration du corps.
-elle se fait rare vers l'âge de 2 ans pour réapparaître vers 3 ou 4 ans, c'est le début du stade phallique.
-après la masturbation infantile apparaît la masturbation pubertaire vers 13 / 14 ans parallèlement à la découverte de la sexualité et à l'explosion hormonale.

Il est impératif de ne pas culpabiliser l'enfant et de ne pas réprimer ses manifestations sexuelles.
La fréquence de la masturbation est si grande qu'elle peut être considérée comme normale, et pas seulement chez le petit garçon...

A l'âge adulte, la masturbation persiste peu ou prou suivant les fantasmes, les besoins de chacun et les circonstances (relations du couple trop rares ou non satisfaisantes, célibat, isolement, prisons, etc...). Elle témoigne cependant d'un manque affectif ou du moins d'un manque de satisfactions sexuelles plus normales...

La masturbation ne devient vraiment anormale (névrotique) que si elle devient exclusive (les inhibitions entravant l'acte sexuel normal), ou si elle rentre dans le domaine du TOC (elle correspond alors à un rite dont le sujet ne peut se passer) ou si elle s'accompagne d'un sentiment de culpabilité majeure.
Elle peut devenir perversion dans certaines relations sadomasochistes ou homosexuelles.

La culpabilité de la masturbation vient des cultures religieuses où l'acte sexuel est corrélé à la reproduction, et par des croyances populaires conférant à la masturbation la genèse de certaines maladies (tuberculose, surdité, folie). Lié au mythe de Prométhée (découverte d'un secret prohibé), la culpabilité est encore aggravée par le sentiment que la masturbation est le reflet d'une sexualité anormale.
Dans l'immense majorité des cas, la masturbation est donc normale et sans danger, sans qu'elle soit recommandable car elle reste un plaisir solitaire et narcissique, piètre et triste substitut à une relation amoureuse sincère.

La masturbation serait l'apanage de l'homme... on l'a cru longtemps mais des études récentes prouvent le contraire : Le nouveau rapport Hite montre que pour les femmes, la masturbation est le meilleur moyen d'atteindre l'orgasme et elle en concernerait 85%. La pénétration par un homme, elle, ne marche qu'une fois sur trois... de plus le rôle du clitoris y est mis en exergue et serait trop négligé par les hommes...

Anatomie fonctionnelle du cerveau

Le cortex cérébral renferme dix milliards de neurones interconnectés entre eux, cet ensemble est responsable de ce qu'on appelle la pensée, le moi. Cependant certaines zones du cerveau sont spécialisées dans certaines fonctions.
On individualise ainsi une aire motrice, une aire sensitive, une aire visuelle, une aire auditive.
A proximité de ces aires s'étendent des régions moins bien délimitées, ce sont les centres d'association psychique qui vont intégrer la sensation élémentaire (perception) et l'identifier (gnosie).
La majorité de ces voies nerveuses sont croisées c'est à dire que les voies de la sensibilité de la moitié du corps gauche sont ressenties par l'hémisphère cérébral droit et inversement, de même la commande de la moitié du corps gauche est sous la dépendance de l'hémisphère cérébral droit et inversement.
Le « cerveau » gauche est le dominant chez un droitier, le droit chez un gaucher. Ainsi chez le droitier, c'est le cerveau gauche qui va héberger le centre de la parole et les raisonnements de type mathématiques, alors que le droit sera plutôt celui du sens artistique et de l'intuition.
L'aire sensitive :
Les voies de la sensibilité générale consciente (cutanée et profonde) atteignent le cortex après croisement dans la moelle et le bulbe, et relais dans les noyaux thalamiques. L'aire de projection correspond à la circonvolution pariétale ascendante
L'aire psycho-sensitive :
En arrière de l'aire sensitive primaire s'étend une aire secondaire.
Le malade qui présente une lésion de cette aire ressent normalement les sensations élémentaires et ne présente aucun symptôme d'anesthésie, mais il ne perçoit aucune impression d'ensemble (agnosie). Il est incapable d'identifier les objets qu'il touche et a perdu complètement le sens des attitudes.
Dans cette aire sont enregistrées les images tactiles antérieurement acquises : donc outre un centre d'intégration des sensations présentes c'est aussi un centre de mémoire des perceptions.
Les aires visuelle et psycho-visuelle :
Les voies de la sensibilité visuelle consciente, partiellement croisées dans le chiasma, aboutissent dans la région occipitale.
Toute lésion de l'aire visuelle entraîne une cécité partielle correspondant à une région définie du champ visuel.
La rétine se projette point par point sur l'aire visuelle, mais le territoire cortical correspondant à la fovea est relativement très étendu.
En avant de l'aire visuelle primaire s'étend l'aire psycho-visuelle.
La stimulation électrique d'un point de cette aire fait apparaître des hallucinations évoquant des objets ou même des scènes plus complexes. La destruction partielle de l'aire secondaire entraîne une agnosie visuelle : le sujet voit les objets, mais ne les reconnaît pas ; il a perdu tout souvenir des perceptions antérieures. C'est le cas par exemple dans la cécité verbale : le malade voit parfaitement la page écrite placée sous ses yeux, mais il ne peut en déchiffrer un mot, comme si cette page était composée de signes inconnus.
La destruction des lobes occipitaux crée une «nuit psychique » beaucoup plus complète qu'en cas de lésion sur les voies optiques : non seulement le sujet est aveugle, mais il a perdu tout souvenir de ses perceptions visuelles antérieures.
Les aires auditive et psycho-auditive :
Les voies de la sensibilité auditive consciente, partiellement croisées dans le bulbe, rejoignent le cortex vers le milieu de la première circonvolution temporale.
De même que la rétine se projette sur l'aire visuelle, la cochlée ou limaçon se projette sur l'aire auditive. Les sons aigus (base de la cochlée) sont perçus à l'arrière, les graves (sommet de la cochlée), à l'avant.
Au-dessous de l'aire auditive primaire s'étend une aire secondaire où se fait l'identification des sons.
Une lésion à ce niveau va entraîner une surdité verbale : le malade entend bien son interlocuteur mais il ne le comprend pas, comme si celui-ci s'exprimait dans une langue étrangère.
L'aire motrice :
Elle est située dans la circonvolution frontale ascendante, c'est un véritable clavier de commande assurant la contraction élémentaire de tous les muscles. Le système musculaire tout entier se projette ainsi sur la circonvolution frontale, mais l'étendue de chaque centre moteur dépend, non de la masse des muscles qu'il représente, mais de la précision des mouvements dont ces muscles sont capables : ainsi, chez l'Homme, la face et les mains occupent une fraction importante de l'aire motrice.
En avant de l'aire motrice primaire s'étend une aire secondaire dédiée à la coordination des contractions élémentaires et leur orientation vers un but précis (praxie).
Le malade qui présente une lésion à ce niveau ne manifeste aucun symptôme de paralysie, mais ses gestes sont maladroits et tous les mouvements complexes acquis lors d'un apprentissage sont oubliés (apraxie).
Les apraxies sont à la motricité volontaire ce que les agnosies sont à la sensibilité consciente.
Les plus étonnantes concernent le langage : le malade raisonne normalement, mais il est incapable d'écrire (agraphie) ou d'articuler les mots (anarthrie) qui pourraient traduire sa pensée.
L'aire psycho-motrice (comme d'ailleurs l'aire psycho-sensitive) de l'un des hémisphères est prédominante : Il s'agit de l'hémisphère gauche chez les droitiers, de l'hémisphère droit chez les gauchers.
Cette prédominance permet une meilleure coordination des mouvements symétriques, d'où l'intérêt de ne pas contrarier un gaucher.





Les lobes frontaux :
en avant de l'aire psycho-motrice.
Une destruction importante du lobe frontal se traduit par un déficit intellectuel et par des troubles du comportement.
Les lobes frontaux occupent le sommet dans la hiérarchie nerveuse.
A ce niveau, toute tentative de localisation demeure vaine.
Les formations extra corticales :
*L'hypothalamus, situé dans le plancher du 3e ventricule, occupe le sommet de la hiérarchie neuro-végétative. C'est pourquoi ce sont des influx d'origine hypothalamique qui déclenchent toute la gamme des réactions viscérales liées à l'expression des émotions : variation de diamètre de la pupille, dilatation ou contraction des vaisseaux cutanés (rougissement ou blêmissement), variation des rythmes respiratoire et cardiaque, relâchement des sphincters, émission des larmes, hérissement des poils, sudation...
Ces réactions hypothalamiques peuvent être déclenchées par des influx venant du thalamus ou du rhinencéphale.
*Le thalamus sert de relais général à toutes les formes de sensibilité.
L'excitation des diverses régions du thalamus permet d'obtenir toutes les réactions émotionnelles, qu'elles soient somatiques (cris, tremblements... déclenchés par l'intermédiaire des noyaux gris moteurs) ou viscérales.
*Le rhinencéphale est constitué par une large bande de cortex située sur la face interne des hémisphères, au-dessus et au-dessous des grandes commissures. Sa structure est relativement simple (il ne comprend guère que deux couches de neurones) et sa grande ancienneté (il forme la quasi-totalité du cerveau des mammifères inférieurs) l'opposent au cortex.
Le rhinencéphale reçoit électivement les influx olfactifs d'où son nom (du grec rhinos : nez) mais il reçoit également des influx tactiles, visuels, auditifs
Deux domaines semblent particulièrement concernés par l'activité rhinencéphalique : la mémoire et l'affectivité.
-La mémoire, certes, fait intervenir les centres psycho-sensitifs et psycho-moteurs, ainsi que de nombreuses connexions qui relient ces centres entre eux ; mais le rôle du rhinencéphale ne semble pas moins important. Une lésion rhinencéphalique entraîne un état de confusion avec amnésie et fabulation, le sujet étant incapable de fixer les souvenirs récents. D'où l'idée de «circuits de mémoire » : la destruction d'un seul maillon de la chaîne entraîne la rupture du circuit correspondant.
-Chez l'Homme, une lésion du rhinencéphale entraîne un état d'angoisse, plus rarement une sensation de plaisir. Au niveau du rhinencéphale s'opèrent le contrôle et la coordination des réactions émotionnelles et probablement la coordination des instincts : recherche des aliments, instinct de conservation, instinct sexuel...
*Corps striés et cervelet :
Des lésions des corps striés sont à l'origine de la maladie de Parkinson (tremblements plus ou moins généralisés, associés à une attitude figée et inexpressive) et de la chorée, ou «danse de Saint-Guy » (mouvements incoordonnés)
Des lésions du cervelet entraînent des troubles majeurs de l'équilibre et de la coordination motrice.
Corps striés et cervelet interviennent dans la répartition du tonus musculaire et dans la régulation de la motricité.
*Formation réticulée et vigilance :
La formation réticulée s'étend du bulbe à l'hypothalamus et comprend les 9/10 des neurones du tronc cérébral.
Une lésion de la formation réticulée entraîne un état voisin du sommeil. Les hypnotiques agissent par inhibition de cette région du névraxe.
Ainsi, la formation réticulée maintient le cortex à l'état d'éveil et assure la régulation de la vigilance.




Anatomie du tissu nerveux

La substance grise et les ganglions renferment les corps des cellules nerveuses, tandis que la substance blanche et les nerfs sont formés uniquement de fibres.
Les fibres (dendrites et axones) observées dans la substance blanche et dans les nerfs sont les prolongements des corps cellulaires (multipolaires ou bipolaires) observés dans la substance grise et dans les ganglions spinaux.
L'ensemble formé par un corps cellulaire et les fibres qui s'y rattachent constitue la cellule nerveuse, ou neurone.

Les cellules nerveuses sont de forme irrégulière et sont dites multipolaires. Les sommets de ces cellules multipolaires portent des prolongements qui sont le plus souvent rugueux et ramifiés comme les branches d'un arbre : ce sont les dendrites (du grec dendron, arbre). L'un d'eux, cependant, est lisse et semble dépourvu de ramifications : c'est l'axone.
Le contenu cellulaire présente un aspect qui varie. Parfois, le cytoplasme a un aspect marbré dû à des amas, ou corps de Nissl, faits de réticulum très dense. Parfois, il semble formé de filaments enchevêtrés, ou neurofibrilles. Parfois enfin, il montre des dictyosomes nombreux et serrés donnant l'impression d'un réseau continu (réseau de Golgi).
Un nerf contient des fibres - axones ou dendrites - entourées d'une gaine isolante présentant de loin en loin des étranglements. La partie externe de la gaine est formée de cellules en manchon, unies bout à bout : c'est la gaine de Schwann. La gaine de Schwann, fine et continue, est séparée de la fibre par une gaine de myéline épaisse et interrompue au niveau des étranglements.


figure 1


La forme des cellules est différente suivant la localisation : cellules étoilées de la moelle, cellules pyramidales du cortex cérébral, cellules piriformes (cellules de Purkinje) du cortex cérébelleux, cellules arrondies des ganglions spinaux. Celles-ci possèdent une seule dendrite (ce sont des cellules bipolaires) qui effectue avec l'axone un trajet commun évoquant la lettre T.


figure 2


La coupe transversale d'un nerf montre que les fibres sont réunies en faisceaux entourés de gaines conjonctives. Le diamètre des fibres est variable, les plus grosses étant les plus longues.


figure 3


La structure de la substance blanche est très comparable à celle des nerfs, mais chaque fibre est entourée d'une gaine de myéline sans gaine de Schwann.
C'est la destruction de la myéline qui est en cause dans la sclérose en plaques.

L'influx nerveux parcourt le neurone dans le sens dendrites corps cellulaire axone.
Le passage de l'influx d'un neurone sur un autre se fait grâce à une articulation, ou synapse, qui relie l'axone du premier aux dendrites ou au corps cellulaire du second.
L'influx chemine très rapidement le long des fibres (jusqu'à 100 m par seconde), mais le franchissement des synapses le retarde. Le temps mis par un message nerveux pour aller d'un point à un autre dépend plus du nombre de synapses à franchir que de la distance à parcourir.
Certaines voies très rapides font appel à un nombre restreint de neurones. Ainsi, la commande d'un muscle du pied par le centre moteur du cerveau ne fait que deux neurones : l'un d'eux est une cellule pyramidale du cortex cérébral, l'autre, une cellule multipolaire de la corne antérieure de la moelle.
A l'inverse des voies particulièrement lentes s'observent dans la formation réticulée où de nombreux neurones très courts sont unis par des synapses multiples (structure polysynaptique).

Les messages nerveux venus des centres parcourent les nerfs moteurs et déclenchent la contraction des muscles. Les messages venus des organes sensoriels parcourent les nerfs sensitifs et aboutissent aux centres.
Au niveau des centres inférieurs (moelle épinière, tronc cérébral), ils sont à l'origine de réactions immédiates appelées réflexes. Au niveau du cortex cérébral, ils sont à l'origine des sensations conscientes.

Les neurones, comme les fibres musculaires striées, sont des cellules hautement spécialisées qui ont perdu le pouvoir de se diviser. Pour le système nerveux, l'Homme dispose à sa naissance d'un nombre défini de cellules (plusieurs milliards) qu'il conservera en principe pendant toute sa vie.
Si, à la suite d'une maladie ou d'un accident, des cellules nerveuses ou musculaires sont détruites, la perte ainsi causée est irrémédiable. De même avec certains toxiques (drogue, alcool, etc..)
Si une fibre nerveuse est coupée, la partie de la fibre isolée du corps cellulaire dégénère. Mais, s'il s'agit d'un nerf, l'extrémité unie au corps cellulaire s'allonge, s'engage dans la gaine de Schwann vide et rétablit la liaison nerveuse. C'est pourquoi la paralysie provoquée par la section d'un nerf moteur peut être guérie si les deux extrémités sont maintenues ou remises bout à bout.



Anatomie du cerveau (2e partie)

Le cerveau est la partie la plus volumineuse de l'encéphale.

Dans la région ventrale du cerveau, juste au-dessous des ventricules latéraux (voir la 1e partie sur l'anatomie du cerveau), sont situées des masses grises, les corps striés, unies par une commissure blanche.

Un peu en arrière des corps striés sont insérées deux masses volumineuses : Les couches optiques (ou thalamus), unies par une commissure grise.

Les deux couches optiques sont séparées par le troisième ventricule que traverse la commissure grise.
Le troisième ventricule communique avec les ventricules latéraux par les trous de Monro, et avec le quatrième ventricule par l'aqueduc de Sylvius.
La base du 3e ventricule constitue l'hypothalamus, véritable « cerveau » de la vie végétative, auquel est reliée une glande endocrine dépendante de lui et aux fonctions multiples : L'hypophyse.

Le cervelet est une masse grise, finement plissée, comprenant un lobe médian étroit le vermis, et deux hémisphères cérébelleux.








Anatomie du cerveau (1ére partie)

Le cerveau proprement dit est formé de deux hémisphères cérébraux, d'aspect plissés dont la substance blanche, interne, est recouverte d'un cortex cérébral gris, d'épaisseur variable. Trois sillons plus accentués (scissure de Sylvius, sillon de Rolando, sillon perpendiculaire) divisent chaque hémisphère en quatre lobes (frontal, temporal, pariétal, occipital) comprenant chacun un certain nombre de circonvolutions.




Chaque hémisphère abrite système ventriculaire de forme complexe : C'est une cavité remplie de liquide céphalo-rachidien dont l'excès (par obstacle à son écoulement) entraînera une dilatation ventriculaire appelée hydrocéphalie qui progressivement comprimera les structures cérébrales.
Les hémisphères sont unis l'un à l'autre par deux ponts de substance blanche : le corps calleux et le trigone. Entre ces deux ponts, les ventricules latéraux ne sont séparés que par une fine cloison transparente.


Anatomie de la moelle épinière

Attention, à ne pas confondre avec la moelle osseuse qui fabrique les globules et autres cellules sanguines !!

Au point de vue anatomique, on distingue

-Le système nerveux central, ou névraxe, comprenant l'encéphale et la moelle épinière
-Le système nerveux périphérique, comprenant des nerfs et des ganglions


figure 1


Le névraxe est logé dans la cavité crânienne et dans le canal rachidien (moelle épinière). Il est protégé et nourri par les méninges et le liquide céphalo-rachidien.

Les méninges sont au nombre de trois : la dure-mère est une membrane épaisse et résistante, appliquée contre la paroi osseuse ; L'arachnoïde, filamenteuse, est baignée de liquide céphalo-rachidien; la pie-mère, fine et richement vascularisée, est appliquée contre les centres.

La moelle épinière est un cordon blanc de 1 cm de diamètre et de 50 cm de longueur. Elle présente deux renflements correspondant à l'émergence des membres et se termine en pointe au niveau de la deuxième vertèbre lombaire.

A la moelle épinière sont reliés les nerfs rachidiens, qui comptent 31 paires. Chaque nerf présente deux racines :
l'une, postérieure : sensitive, comprend le ganglion spinal ;
l'autre, antérieure : motrice, est dépourvue de ganglion.
Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes : moteurs et sensitifs.
Ils s'unissent souvent en un fouillis inextricable en formant des plexus (plexus cervical, dorsal, lombaire, sacré).
On comprend donc que la section de la moelle entraîne une paralysie et une insensibilité en dessous du niveau de la section.


figure 2


en coupe transversale, la moelle épinière montre deux régions

-Au centre, la substance grise forme, autour du canal de l'épendyme, une colonne ininterrompue dont la section a la forme d'un H bosselé avec des cornes antérieures larges et courtes, des cornes postérieures longues et effilées et des cornes latérales à peine développées.
-Autour, la substance blanche est divisée en deux moitiés symétriques par deux sillons : l'un, antérieur, large ; l'autre, postérieur, prolongé en profondeur par une mince cloison. L'émergence des nerfs rachidiens divise chaque moitié en trois cordons antérieur, latéral et postérieur.
La substance grise et les ganglions renferment les corps des cellules nerveuses, tandis que la substance blanche et les nerfs sont formés uniquement de fibres.



figure 3



La mobilité de l'oeil

La mobilité de l'oeil est assurée par 6 muscles : 4 droits et 2 obliques.
La paralysie d'un ou de plusieurs de ces muscles entraînera un strabisme dont ce n'est pas la seule cause, et à contrario l'intervention sur ces muscles pourra corriger certains strabismes.


figure 1



La langue et la gustation

La langue est un muscle très mobile recouvert d'une muqueuse rose constamment humide, la surface est tapissée de papilles sensorielles, les unes tactiles, les autres gustatives.


figure 1


Il y a deux sortes de papilles gustatives :
- les papilles caliciformes, au nombre de neuf à douze, formant le V lingual
- les papilles fongiformes, petites et nombreuses, situées en avant du V et le long de ses branches.
Papilles caliciformes et fongiformes renferment des bourgeons gustatifs en relation avec le nerf du goût.
De même il existe deux sortes de papilles tactiles : les papilles filiformes et corolliformes.


figure 2


Les bourgeons gustatifs sont sensibles à certaines substances liquides ou solides solubles dans la salive.
La gamme des saveurs se réduit à quatre seulement : amer, sucré, salé, acide.
Chacune d'elles correspond à une zone sensible de la langue et, probablement, à un certain type de bourgeon du goût.


figure 3


Ce manque de diversité des saveurs est compensé par l'intervention d'autres sens :
- le bouquet des vins, l'arôme du café donnent des sensations olfactives.
- les saveurs farineuses sont en réalité des sensations tactiles
- les saveurs croustillantes ou gazeuses sont des sensations tactiles et auditives.
- les saveurs fraîches ou brûlantes sont des sensations thermiques.
Toutes ces stimulations sensitives s'ajoutent pour donner du goût aux aliments et déclencher par voie réflexe la sécrétion de la salive et du suc gastrique.

Le sens du goût s'affine avec l'habitude et avec l'âge, en quelque sorte il faut de l'entraînement.
Il s'affaiblit par l'abus des mets épicés, de l'alcool et du tabac, dans certaines circonstances (médicaments, mycose de la bouche, rhume, etc...).
Il augmente avec certaines substances telles le glutamate qui, ajouté à certains aliments (aliments préparés, en sachets ou en boîtes), abaisse le seuil d'excitabilité des récepteurs gustatifs.



Le nez et l'olfaction

Les fosses nasales constituent l'étage supérieur des voies respiratoires : elles s'ouvrent à la fois vers l'extérieur (narines) et vers le pharynx (narines internes, ou choanes). Elles ont une forme irrégulière due à l'existence de trois cornets osseux, et communiquent par de petits orifices avec les sinus des os avoisinants : frontal, ethmoïde, sphénoïde, maxillaires.

La muqueuse qui tapisse les fosses nasales est riche en vaisseaux sanguins, d'où sa couleur rose. Elle renferme de nombreuses glandes à mucus qui la maintiennent constamment humide. Cette muqueuse réchauffe, humidifie et filtre partiellement l'air inspiré.

A la muqueuse rose s'oppose la muqueuse jaune, à rôle sensoriel. Celle-ci forme sur le cornet supérieur une tache de l'ordre du centimètre carré. Elle est pauvre en vaisseaux et en glandes, mais elle contient les terminaisons nerveuses du nerf olfactif
Cette zone olfactive est sensible à certaines substances solubles dans le mucus nasal. Quand le mucus est rare (par temps sec), l'olfaction est moins bonne. Quand, au contraire, le mucus est trop abondant (en cas de rhume), l'odorat disparaît quasiment.




Cet odorat permet de contrôler l'air inspiré. En réalité, ce contrôle est très imparfait : ainsi l'oxyde de carbone est parfaitement inodore. De plus il est très variable d'une personne à l'autre et selon les circonstances : par exemple il est augmenté lors de la grossesse et avant les règles et diminué chez le fumeur ou avec certains médicaments.
D'autre part, l'odorat joue un rôle majeur dans la gustation, les aliments sont plus sentis que véritablement goûtés.

L'inflammation de la muqueuse nasale (rhume) peut se communiquer aux sinus voisins (sinusite). Chez les enfants ou chez les personnes qui se mouchent trop violemment et ne prennent pas la précaution de souffler d'une narine, puis de l'autre, l'infection gagne la trompe d'Eustache, d'où elle peut atteindre l'oreille moyenne (otite) et même les cellules mastoïdiennes (mastoïdite)





Anatomie de l'oreille

L'oreille comprend 3 parties (voir figure 1 ci-dessous) :


- l'oreille externeavec le pavillon et le conduit auditif fermé par une membrane élastique (comme celle d'une peau de tambour)
- l'oreille moyenne qui contient les osselets reliant le tympan à la fenêtre ovale et assurant la transmission des vibrations du tympan. Elle se présente comme une cavité prolongée en avant par la trompe d'Eustache qui aboutit dans le pharynx, à chaque déglutition elle assure l'équilibre de pression entre l'oreille moyenne et l'extérieur, condition indispensable à la mobilité du tympan : son obstruction par les végétations adénoïdes chez l'enfant pourra être la source d'infections : les otites moyennes ; son obstruction lors d'un rhume diminue les capacités auditives.
En arrière l'oreille moyenne communique avec les cellules mastoïdiennes creusées dans l'os temporal, la mastoïdite correspond à leur infection.
- l'oreille interne, de forme complexe et agrandie sur la figure 1
Elle comprend une cavité rigide de forme complexe, le labyrinthe osseux, dans laquelle flotte un organe souple et creux de forme comparable : le labyrinthe membraneux. Il contient deux liquides, l'endolymphe et la périlymphe.
L'endolymphe occupe la cavité interne du labyrinthe membraneux et, la périlymphe l'espace qui le sépare du labyrinthe osseux. Deux membranes s'opposent à l'écoulement de la périlymphe dans l'oreille moyenne : la fenêtre ovale, déjà citée, et la fenêtre ronde.



figure 1



Le labyrinthe est formé de deux parties : le limaçon et le vestibule.

Le vestibule membraneux comprend deux cavités arrondies, l'utricule et le saccule, et trois canaux semi-circulaires situés dans trois plans perpendiculaires Son rôle est capital dans l'équilibre. Les canaux semi-circulaires occupent la plus grande partie de l'oreille interne. Chaque canal contient un liquide et des cils sensitifs reliés à des cellules réceptrices qui transmettent les informations au cervelet. Son dysfonctionnement serait impliqué dans la maladie de Méniére.

Les récepteurs vestibulaires comprennent deux taches situées, l'une dans l'utricule, l'autre dans le saccule, et trois crêtes situées dans des ampoules occupant la base des canaux semi-circulaires
voir figure 2 et 3 ci-dessous :


figure 2


figure 3



Les récepteurs vestibulaires sont sensibles à la pesanteur, et la disposition des canaux semi-circulaires dans trois plans perpendiculaires est en rapport avec l'espace à trois dimensions. Si notre tête occupe une position inhabituelle, les influx vestibulaires tendent, par voie réflexe, à rectifier cette position. Privé de ses labyrinthes l'homme serait incapable de se tenir debout.
Les récepteurs vestibulaires sont également sensibles aux accélérations, c'est-à-dire aux variations (positives ou négatives) de la vitesse. D'où les troubles en tournant sur soi-même, ou dans un ascenseur lors du démarrage ou de l'arrêt. Ces impressions sont dues aux déplacements de l'endolymphe et à l'excitation des récepteurs qui en résulte.
En revanche, une vitesse constante (accélération nulle) laisse totalement insensible.

Le limaçon, ou cochlée (voir figure 4), a la forme d'un petit Escargot dont la spirale décrit un peu plus de deux tours et demi. Deux membranes divisent sa cavité en trois parties :
la rampe vestibulaire, aboutissant à la fenêtre ovale
la rampe tympanique, aboutissant à la fenêtre ronde, et communiquant entre elles au sommet et renfermant de la périlymphe
Le canal cochléaire, situé entre les deux rampes, renferme de l'endolymphe.
Le récepteur cochléaire, ou organe de Corti, est porté par une lame épaisse, la membrane basilaire, qui sépare le canal cochléaire de la rampe tympanique.


figure 4


La membrane basilaire comprend une partie osseuse dans l'épaisseur de laquelle est logée le ganglion spiral de Corti, et une partie souple qui renferme des fibres élastiques transversales. La largeur de la bande souple (et, par suite, la longueur des fibres qu'elle contient) s'accroît régulièrement de la base au sommet du limaçon.
L'organe de Corti est une bande sensorielle hélicoïdale, faite de cellules en rapport avec des neurones dont les corps cellulaires sont situés dans le ganglion spiral de Corti et dont les axones se regroupent en formant le nerf cochléaire.

Les nerf cochléaire et vestibulaire s'unissent en donnant le nerf auditif ou VIII
Il existe environ 30 000 fibres nerveuses dans chaque oreille. Ces fibres transmettent des signaux au tronc cérébral et au cortex auditif du cerveau.


Le récepteur cochléaire et l'audition :


La chaîne des osselets transmet les vibrations du tympan à la fenêtre ovale en les amplifiant. Il en résulte un mouvement de va-et-vient de la périlymphe (chaque fois que la fenêtre ovale se déprime, la fenêtre ronde se bombe, et inversement) qui déforme le canal cochléaire et fait vibrer les fibres élastiques de la membrane basilaire.
La vibration d'un groupe de fibres élastiques de la membrane basilaire excite le segment l'organe de Corti situé à son contact. Il en résulte un influx nerveux.


Anatomie de l'oeil

La longueur normale d'un oeil est de 24 mm.

L'iris donne la coloration de l'oeil, son orifice central au diamètre variable (la pupille) contrôle le flux de lumière pénétrant dans l'oeil tel le diaphragme d'un appareil photo.

La cornée est une membrane transparente très sensible et très fragile.

La conjonctive constitue le blanc de l'oeil.

Le cristallin est une lentille qui par sa déformation permet l'accommodation.

La glande lacrymale secrète les larmes

La rétine tapisse le fond de l'oeil, elle est constituée de cellules photosensibles. Sa couleur est rosée. On individualise :
1- la papille d'un diamètre de 1,5 mm qui correspond à la naissance du nerf optique qui amène l'image au cerveau. C'est de cette papille qu'émerge l'artère centrale de la rétine et où convergent les veines rétiniennes.
2- la macula, à 1,5 mm de la papille, est le lieu où convergent les rayons lumineux, c'est l'axe optique de l'oeil. Elle est plus foncée que le reste de la rétine et est constituée de cellules appelées cônes. Son rôle est capital dans la vision diurne, l'acuité visuelle centrale (lecture) et dans la vision des couleurs.
3- la rétine périphérique s'étend vers la périphérie en étant de moins en moins riche en éléments nerveux. Elle est constituée de cellules appelées bâtonnets. Elle est responsable de la vision nocturne et de la vision dans le champ visuel périphérique.







Anatomie du système digestif



le gros intestin ou côlon comprend le caecum avec l'appendice, le côlon
ascendant ou droit, le colon transverse ou horizontal, le côlon descendant
ou gauche, le sigmoïde et le rectum.
L'iléon est la dernière anse de l'intestin grêle.












Anatomie du pancréas

Le pancréas est un organe à sécrétion endocrine et exocrine c'est à dire qu'il fabrique des hormones déversées dans le sang et des enzymes digestives déversées dans le duodénum.

Les îlots de Langerhans, amas de cellules dispersés dans tout le pancréas, sécrétent des hormones : l’insuline surtout, qui est produite par les cellules bêta, mais aussi le glucagon, la somatostatine et d'autres hormones produites par les cellules dites non bêta.

Environ 80 % de la masse glandulaire du pancréas est responsable de la sécrétion exocrine c'est à dire des enzymes (20 environ) responsables de la digestion des protéines, des triglycérides et des glucides alimentaires.
Les enzymes pancréatiques sont sécrétées en excès et la maldigestion ne survient que si plus de 90 % de la glande a été détruite (alcoolisme par exemple)

Situé dans la partie supérieure de l’abdomen, le pancréas est un organe profond expliquant les difficultés de diagnostic précoce en cas d'affection le concernant.
Il comprend 4 parties : La tête et l’isthme qui s’insèrent dans le cadre du duodénum, le corps et la queue qui se prolongent jusqu’au bord de la rate.

Les enzymes sont collectées dans le canal de Wirsung qui se joint ensuite au cholédoque (venant du foie et de la vésicule biliaire) pour s'aboucher via l'ampoule de Vater au niveau de la papille duodénale.
On peut ainsi comprendre que toute pathologie de la tête du pancréas entrainera une obstruction du cholédoque d'où un ictére (jaunisse).
Inversement, un calcul du cholédoque pourra provoquer une obstruction du canal de Wirsung d'où pancréatite (par autodigestion de la glande en quelque sorte)



NB: SURR= glandes surrénales




Anatomie du carrefour aéro-digestif

Le carrefour aéro-digestif est le croisement des voies aériennes qui nous permettent de respirer et des voies digestives qui nous permettent de nous alimenter.

Il comprend donc :
- Les voies digestives avec la bouche, la langue, les dents, l'oesopage
- Les voies de la respiration avec les fosses nasales, le cavum, la trachée

L'air pénètre par les narines dans les fosses nasales, siège aussi de l'olfaction. La cavité située en arrière est le cavum. Fosses nasales et cavum sont délimités en bas par le palais osseux et le voile du palais.
Au niveau du cavum prennent naissance les trompes d'Eustache qui se dirigent vers les caisses du tympans pour les aérer et y équilibrer la pression.
Le pharynx est la cavité située en arrière de la bouche et en dessous du cavum et assure la communication, vers le bas, avec l'oesophage et avec la trachée via le larynx.
L'épiglotte est un cartilage qui, en suivant les déplacements de l'os hyoïde, s'abaisse pour fermer la glotte (l'orifice supérieur de la trachée) et ainsi aiguiller vers les voies digestives, ou s'élève pour ouvrir la glotte et ainsi aiguiller vers les voies aériennes.
Le cartilage thyroïde est plus connu sous le nom de pomme d'Adam; c'est a son niveau que se trouve le larynx et ses cordes vocales. En dessous la cartilage cricoïde puis la thyroïde.

Le carrefour aéro-digestif est donc une région à l'anatomie et au fonctionnement complexes mais vitale




(D'aprés Henry Gray (1821–1865). Anatomy of the Human Body. 1918.)


Anatomie des muscles du membre supérieur


Elle est volontairement simplifiée.




Chaque muscle à une ou des fonctions particulières. Par exemple :


Le Deltoïde, innervé par le nerf axillaire, est abducteur du bras sur l'épaule et rotateur externe
Le Coraco-brachial est fléchisseur et adducteur du bras, le Brachial antérieur est fléchisseur de l'avant-bras sur le bras et du bras sur l'avant-bras, le Biceps est fléchisseur de l'avant-bras sur le bras, du bras sur le thorax et supinateur. C'est le muscle qui permet de porter à la bouche
Le Deltoïde, Le Coraco-brachial et le biceps sont innervés et donc commandés par le nerf musculo-cutané.

Le Rond pronateur est pronateur et fléchisseur, il est innervé par le nerf médian.
Le grand palmaire est fléchisseur et abducteur de la main, le Petit palmaire est un tenseur de l'aponévrose palmaire, il est fléchisseur de la main dans l'axe du bras.
Le Long supinateur est fléchisseur du bras sur l'avant-bras, il ramène le bras en position de fonction. C'est le muscle des sportifs qui travaillent aux barres.
Le Long abducteur du pouce est abducteur et extenseur du pouce, il ouvre la 1ere commissure inter digitale et permet de saisir.
Le Court abducteur du pouce est abducteur et rotateur du pouce pour l'opposition avec les autres doigts, il est important pour ouvrir la 1ère commissure inter digitale et la prise en force
Les 1e et 2é radial sont extenseurs et abducteurs de la main



Anatomie des muscles du membre inférieur

Elle est volontairement simplifiée.
Chaque muscle à une ou des fonctions particulières dont le but est le mouvement et la station debout.




Le Psoas est un muscle important et particulier par son insertion supérieure au niveau des faces latérales des cinq vertèbres lombaires et son insertion inférieure sur le fémur au niveau de la face postérieure du petit trochanter. Ses actions principales sont la flexion de la cuisse sur le bassin lors de la marche, la flexion du bassin sur la cuisse, l’abduction de la cuisse sur le bassin, et la rotation externe de la cuisse.

L’obturateur externe, innervé par le nerf obturateur, a pour effet de faire tourner la cuisse vers l’extérieur.

Le Tenseur du fascia lata est fléchisseur du genou, et inclinateur du tronc sur le bassin.

Les 3 adducteurs sont adducteurs de la cuisse (mouvements de la cuisse vers l’intérieur du corps).

Le Quadriceps (dit aussi quadriceps crural ou fémoral) est formé de 2 muscles latéraux, les vastes interne et externe, un muscle profond le crural plaqué contre le fémur et un muscle superficiel et antérieur : Le droit antérieur.
Le Quadriceps est un puissant extenseur du genou.

Le droit interne entraîne la flexion du genou et rapproche la jambe de l'axe du corps.

Le couturier permet de mettre la jambe dans la position du couturier c'est à dire hanche fléchie, genou fléchi et écarté.

Le Tibial antérieur sert à la flexion dorsale du pied sur la jambe, à la supination du pied, à l’adduction du pied

Les jumeaux se terminent sur le calcanéum (talon) par l'intermédiaire d'un tendon très résistant, le tendon d'achille.

Le soléaire va du genou par des insertions sur le tibia et le péroné jusqu’au tendon d'achille. Son rôle est majeur dans la marche, la course, et le saut.


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